Maîtrise de stage![]() |
![]() |
![]() |
|
|
|||
OUTILS et METHODES
Voir dix rhinopharyngites par jour peut paraître
sans intérêt pour l'interne, une fois qu'il maîtrise
ce sujet.
Mais dans ces situations routinières, il peut améliorer sa pratique. Quand cela est possible (pas trop de monde dans la salle d'attente par exemple), il aura pris le temps lors de l'auscultation de vérifier l'absence de souffle cardiaque, de noter la présence d'un naevus suspect, de mesurer la taille d'une femme de plus de 50 ans, de peser un patient qui semble avoir grossi, de jeter un oeil sur le calendrier vaccinal, etc... A l'issue de la rédaction de l'ordonnance il pourra alors discuter avec le patient de ce "PPP" Si le temps lui manque, il notera dans le dossier du patient le sujet de prévention à développer lors d'une consultation ultérieure. Il n'est pas question de faire une revue de détail de tout acte de prévention, mais d'en prendre un seul ce jour-là et de l'approfondir si c'est possible. L'acte initial "rhinopharyngite" n'est plus alors traité comme un acte d'ORL: il est repris dans le contexte de la médecine générale. On a pris pour exemple un acte de prévention. On aurait tout aussi bien pu traiter des antécédents du patient, de sa biologie, de son prochain rendez-vous de cardiologie... Mais pour l'interne, c'est plus démonstratif d'un acte de consultation de médecine générale. Cela lui permet de ne plus banaliser des consultations qui sont à priori sans intérêt. |
|
||
Département Universitaire de Médecine Générale de Midi-Pyrénées - Université Paul Sabatier Toulouse III - webmaster |