Le Département Universitaire de Médecine Général (DUMG) créé par les facultés de médecine de Toulouse il y a une dizaine d’années est le lieu de réflexion et d’organisation des enseignements de la formation et de la recherche dans le domaine de la médecine générale.

Son bureau est composé des deux doyens, d’un PU-PH par faculté (Philippe ARLET, Dominique LAUQUE), des enseignants associés de médecine générale (Robert NICODEME, Bernard BROS, Marc VIDAL, Stéphane OUSTRIC et tout récemment nommé en septembre 2005 Jean-Christophe POUTRAIN), des représentants étudiants et de l’administration, en particulier, Mademoiselle MARTIN responsable administrative du troisième cycle à Rangueil, puisque c’est la faculté de Rangueil qui a la responsabilité du troisième cycle de médecine générale.
Le Comité Directeur est élargi à quatre PU-PH par faculté, 8 PH des hôpitaux généraux et des médecins généralistes enseignants. Il se réunit deux fois par an, en mai et en novembre pour faire le point des travaux.

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Le DUMG dispose de locaux situés au premier étage du bâtiment administratif de la faculté de médecine de Rangueil.

Dans nos facultés, les médecins généralistes enseignants interviennent :

- en PCEM 1 dans l’enseignement du module de sciences humaines,
- en deuxième cycle dans le cadre du certificat optionnel obligatoire : rôle du médecin généraliste en matière de prévention individuelle et collective (D2),
- dans le certificat optionnel : prescription des examens paracliniques ( D3),
- dans certains items du programme de l’ENC en particulier dans le module 1, le module 14, le module 11.
Ils sont également impliqués dans l’enseignement clinique, puisqu’ils participent tant à Rangueil qu’à Purpan, à une partie de l’enseignement de sémiologie pratique au lit du patient, en l’occurrence au cabinet du généraliste en P2-D1 dans le cadre de la maîtrise clinique à Rangueil. Dans ce cadre là, est ajouté cette année un passage auprès d’un généraliste à la maison médicale de garde de La Grave pour les sensibiliser à la permanence des soins.

D’autre part, un stage d’externe facultatif va être mis en place dès cette année à l’été 2006 pour une dizaine de places dans chacune des facultés.

En troisième cycle, les généralistes enseignants et particulièrement les médecins généralistes enseignants associés participent activement à l’organisation et aux enseignements mis en place depuis un an dans le cadre du DES de médecine générale : depuis cette mise en place la plupart des enseignements se déroulent sur le site de la faculté, avec pour la plupart de ces enseignements, intervention des médecins généralistes enseignants associés à des enseignants PU-PH. Les autres enseignements se font  plus au contact de la pratique clinique soit dans le CHU soit dans les hôpitaux généraux ou dans le cabinet du médecin praticien maître de stage, puisque ces internes ne font qu’un stage sur six au CHU.

Dans le cadre de la formation du DES de médecine générale, le DUMG met en place depuis quelques mois un processus de suivi et d’évaluation personnalisée de chaque interne par port-folio et tutorat.

Depuis  deux ans, le Département Universitaire de Médecine Générale a engagé une démarche d’évaluation des stages hospitaliers et extra-hospitaliers par rapport aux nombreux services validants, et à la centaine de généralistes maîtres de stage agréés.

En effet le DUMG doit participer avec les services administratifs des hôpitaux de la DRASS et des facultés à la bonne gestion des stages pratiques, en tenant compte :

- De la qualité formative de chaque stage,
- De la maquette du DES de médecine générale ( un stage d’urgence, un stage de gynéco-pédiatrie, un stage chez le praticien, un stage de médecine adulte, un stage libre, et le dernier stage peut-être orienté vers un projet professionnel et en particulier vers un deuxième stage chez le généraliste appelé SASPAS.

Les internes de Médecine Générale ont désormais la possibilité de faire un DESC, et de s’engager éventuellement dans des carrières nécessitant un cursus de recherche. Une large concertation est en cours pour aménager au mieux les possibilités de DESC, en particulier dans le domaine de la médecine d’urgence, de la médecine gériatrique, de la médecine vasculaire, mais également d’autres domaines encore plus spécifiques.

Le DUMG réfléchit également aux possibilités qu’il y aura en matière de post internat soit dans des domaines de médecine ambulatoire (Chef de clinique « ambulatoire » ?) ou dans des domaines de post internat plus traditionnel (gériatrie, médecine interne, médecine d’urgence…)

Le DUMG essaie depuis plusieurs années de structurer et d’amplifier la recherche dans le domaine de la médecine générale avec deux axes principaux :
- Les pratiques en matière de facteurs de risque vasculaires et en particulier d’hypertension artérielle.
- La relation médecin/patient.

De ce fait les caractéristiques qualitatives des thèses des internes en médecine générale s’améliorent d’année en année, en est témoin le nombre de médailles d’or, d’argent et de bronze enregistré ces dernières années de manière régulièrement croissante. Le DUMG de Toulouse est celui qui a très souvent, le plus de communication dans les congrès de médecine générale français.
Le DUMG souhaite continuer à s’investir dans le domaine de la recherche et les travaux qui en émanent doivent maintenant donner lieu de plus en plus à des articles dans des revues indexées.

Le DUMG souhaite vivement accentuer la collaboration entre les enseignants associés et les PU-PH, surtout dans certains domaines qui sont très importants pour la formation des généralistes. Ces PU-PH participent déjà avec les généralistes enseignants à l’organisation et à la formation ou à la recherche. Il faut souligner en particulier l’importance d’avoir étroitement associé au DUMG des PU-PH de pédiatrie, gynécologie, psychiatrie, gériatrie, médecine d’urgence, santé publique, pharmacologie, ainsi tout les spécialistes travaillant dans les domaines de pathologies courantes.

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Le DUMG organise aussi la formation des généralistes enseignants avec deux séminaires annuels et la mise en place depuis 4 ans d’un DU de formation à la maîtrise de stage.

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La filière de médecine générale accueille depuis 2005 un nombre fixé par le ministère de 48 internes (contre 75 résidants antérieurement !). Tous les postes ont été pris (le dernier est classé 3500/4000) ce qui est loin d’être le cas pour d’autres universités qui parfois ne sont pourvues que pour moins de 50 % de leur quota.
Ainsi en 2005, le profil des internes en médecine générale de Toulouse a fortement changé. Ils ont fait un choix « positif » pour une carrière comportant DES et DESC, sur un nombre de postes limités à 48. 1/3 de ces internes viennent des autres universités françaises.

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Une école de médecine générale de Toulouse s’est aussi constituée progressivement dans nos facultés. Elle aspire à participer activement à l’enseignement et à la recherche et à rivaliser d’excellence avec les autres disciplines médicales.